| | | Gen's Failure |  |
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|  Sujet: Gen's Failure Ven 22 Mai - 22:41 | |
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•• Gen'; Génésis Orwing.
ÂGE : 25 ans
NATIONALITÉ : Américaine
NATURE : Faille
DON : Vélocité
| - Spoiler:
Devant la laideur particulièrement accablante de mon prénom, je me présenterai sous le pseudo qui m'a été donné depuis que j'ai eu un malheureux accident mettant en scène une certaine quantité de fruits rouges : Framboise écrasée. C'est très poétique, n'est-ce pas ? Mais je ne donnerai pas plus de détail la dessus ce soir, il faut savoir préserver son mystère ! Je suis majeure depuis une semaine et sur le point de surmonter la fin du lycée, ou purgatoire, selon les jours et mes humeurs assez changeantes voire même décapantes. Je suis de celles qui préfèrent la lecture aux soirées alcoolisées, qui s'extasie devant les films d'auteurs plutôt que devant les productions hollywoodiennes, et j'écris mes textes comme d'autres boiraient du petit lait. Comment je me vois dans vingt ans ? Je n'ai rien d'une femme au foyer, ni d'une maîtresse de tout repos; je suis libre, mais attention, j'ai pas dit que j'étais disponible ! PS : Vous adorerez me détester ! Mais je ne mords pas, je suis très câline 
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Dernière édition par Génésis Orwing le Mer 24 Juin - 11:00, édité 7 fois |
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| | Sujet: Re: Gen's Failure Ven 22 Mai - 22:42 | |
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•• Question; Rhétorique.
Mon passe-temps favoris, c'est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, vivre à contretemps, disait Françoise Sagan. De tous les auteurs français qu'elle a bien pu se farcir à l'Institut Geneviève de Bordeaux, c'est sans doute celui que Gen' n'a jamais pu comprendre. Elle qui avait grandit à New York, la capitale du business mondial où le temps, c'était de l'argent, et où tous les habitants speedaient à travers Avenues et Streets, ignorer la course des aiguilles sur le cadran d'une horloge tictaquant frénétiquement était presque sacrilège. Le temps a toujours été partie intégrante de la vie de celle que ses proches et amis comparent souvent à une pile électrique en perpétuelle ébullition, qui courre à droite à gauche sans jamais s'arrêter, délivrant sourires et conseils tout en explosant de partout entre joie et colère. Gen' est un être entier, c'est à dire qu'elle ne vit rien à moitié, complètement rythmée selon ses humeurs changeantes et éclairs. Depuis sa plus tendre enfance prolongée durant l'adolescence, la jolie blonde étonne par sa singulière habilité d'être partout à la fois, combattant sur tous les fronts et avec une efficacité décapante. D'un point de vue autant physique que moral. Alors ? Simple joie de vivre ou petit coup de pouce providentiel ?
« Tout à commencé sur les plages des Hamptons; ma famille et moi nous y rendions annuellement pour les deux mois d'été et parmi les plaisirs de villégiature que connaît le genre de famille qui possède un beau cinq pièces juste en face du Metropolitan Art Museum de New York, il y avait toujours le marathon de la nuit du 31 juillet au 1er août. J'ai toujours été particulièrement habile sur mes deux pattes et avec l'âge, mes performances s'accentuaient de façon croissante. J'aurai tout donné pour me lancer dans une carrière sportive, participer aux Jeux Olympiques par exemple; comprenez-moi, j'avais une sainte horreur de l'école, toujours trop "agitée" selon le corps enseignant ! Mais pour ma mère, il était hors de question qu'une Orwing ne suive pas la route bien tracée passant par une éducation privée pour mieux accéder aux prestigieux Colleges américains. Parce j'avais beau être agitée, j'étais bonne. Enfin, quand je dis bonne, je veux dire que j'avais vite compris comment fonctionnait le système. Le mythe du surdoué n'existe pas à mon sens. Je le sais parce que je me suis barrée de Bordeaux avant même d'avoir terminé mes études. Et mes aptitudes m'ont beaucoup servit sur le terrain; je réagissais vire, comme prise d'un sixième sens, et bondissait avant même que mon attaquant puisse me toucher. C'est très utile d'être rapide lorsque quelqu'un veut vous buter. Mais ce n'est jamais qu'une esquive... et ça, c'est ma spécialité. »
Dernière édition par Génésis Orwing le Sam 23 Mai - 18:19, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: Gen's Failure Ven 22 Mai - 22:42 | |
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•• En quelques; Lignes.
Le sourire que lui offrait Julian aurait projeté toute autre femme proche de ce que les américains appelaient avec enthousiasme le " Happy Place " - le " Septième Sicèle ", bien qu'Ilena avait toujours trouvé la traduction beaucoup moins classe et trop pleines de mauvais sous entendus. Qu'elles soient blondes, brunes, rousses ou hybrides, toutes semblaient littéralement se liquéfier devant ce sourire qui avait le mérite d'être franc, même s'il était claire que son auteur en connaissait tout le pouvoir de séduction ! Avec ce sourire, Julian s'était peu à peu construit une réputation qui retenait bien plus l'attention de l'Osservatore que celle qui lui avait déjà été conférée par son nom et sa famille, en particulier par l'illustre politicien Giovanni Spinelli, très respecté Sénateur et monstre incontesté de la politique italienne, bien au delà des murs du Colisée. Quand elle y repensait, Ilena avait du mal à croire qu'elle avait réussit à gagner la confiance de l'homme le plus convoité de la ville, et cela sans qu'il n'aie essayé de la mettre dans son lit. Encore qu'elle n'en savait rien... mais quelque chose lui disait qu'il avait à son égard une retenue toute particulière, presque comme si coucher avec elle rimerait avec inceste. Et c'était tant mieux ! Ilena n'avait pas du tout l'intention d'être inscrite sur un quelconque palmarès où sexe et alcool déterminaient le rang que l'on y occupait. Donc pas de liquéfaction devant ce visage rayonnant et semblable à celui d'une sculpture d'Appolon. Seulement sa petite fossette de sa joue droite répondait à cet armada de charme, la gauche reposant délicatement dans sa main cependant que d'un regard soudain distrait, la jeune femme s'accordait une énième contemplation de la vue qui faisait que Gusto Romano restait un de ses endroits préférés à Rome. Par la baie vitrée qui donnait à la salle une luminosité digne des plus grands établissements, ses yeux clairs balayaient d'un regard vide les eaux du Tibre qui semblait s'étaler sous eux au rythme des cloches du Duomo qui sonnait midiet demi. Un regard vide qui cherchait à se nourrir de toute la lumière, la beauté, la magie de la capitale italienne. Et elle poussa un soupir qui sonnait affreusement dramatique, elle en était consciente, mais qui lui échappa tout de même. Tant pis si Julian lui faisait une quelconque réflexion dessus; elle aurait bien le temps de se rattraper sur une de ses manies à lui !
Mais pour le moment, Ilena ne pouvait lui nier la victoire; alors qu'ils roulaient sur l'autoroute comme un éclair traversant un ciel orageux, lui une main nonchalante sur le volant pendant que l'autre s'accoudait à la portière, la radio tournée à son maximum par les soins de la Florentine envoyait les notes endiablées d'un vieux swing des années 20 en plein vers le soleil éclatant de la fin de matinée. Et comme Ilena avait cette attirance toute particulière pour la musique qui s'emparait de son corps et de ses sens mieux que ne l'aurait fait n'importe quel drogue ou amant, ses boucles noires s'étalaient dans le vent tout comme sa voix qui chantait à tue tête les paroles de la chanson. La vitesse et la joie de se retrouver à Rome avait libéré sa plus belle humeur, celle qu'elle croyait avoir perdu à Florence et qui lui donnait de si jolies couleurs au visage et dans les yeux. Mais elle aurait du se douter que ce bonheur serait vite rattrapé par quelque chose de beaucoup moins plaisant...
Assis l'un en face de l'autre, un charmant couvert sans prétention mais dont le beau dégradé beige allait si bien avec le reste de la décoration ainsi qu'un vase où les marguerites leurs pétales comme un parasol sur salière et poivrière séparaient les deux amis. Jambes croisées et boucles légèrement décoiffée par l'allure de Julian au volant de son Aston Martin, Ilena sentit soudain une curieuse sensation dans le creux de son ventre. Une sensation désagréable et peu à peu accompagnée d'une moiteur sur les paumes de ses mains. Cette sensation ne voulait se dissiper, pas même lorsque Eduardo, le serveur attitré du "couple" apporta Chianti et bouteille d'eau minérale, si bien qu'une fois servis, la jeune femme empêcha Julian de lever son verre pour que comme à leur habitude, ils trinquent dignement. « Oui, parlons ! Mais d'abord... je vais aller me repoudrer le nez. Et pas question de flirter avec les deux demoiselles de la table d'à côté, Ragazzo. Comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, tu es tout à moi pour au moins les deux heures à venir... » Sur ces mots, elle se leva de la plus gracieuse des manières possibles en prenant bien soin de ne rien révélé de ses jambes qu'elle ne voulait pas laisser en proie aux regards indiscrets et, après un dernier clin d'œil vers son ami accompagné d'un baiser qu'elle lui envoyait du bout des doigts, Ilena se dirigea vers les commodités.
Le sentiment inconnu éprouvé à table s'était transformé en sensation nauséeuse alors qu'elle poussait la porte des toilettes, une main sur le bord d'un des lavabos en mosaïque pour pivoter face au miroir afin de trouver dans son reflet quelque chose susceptible de lui donner un indice sur son état. Ce qu'elle vit la choqua. Avait-elle été aussi pâle en compagnie de Julian ? Déjà qu'il ne goberait pas l'excuse du remaquillage - il la connaissait trop pour savoir qu'elle avait horreur de se peinturlurer - mais avec cette mine de zombie, elle l'aurait sûrement effrayé. Sa peau était laiteuse d'ordinaire, et les quelques tâches de rousseur très particulière par rapport à ses cheveux de jais lui donnaient toujours un air mutin et doux. Là, elle était blême, presque diaphane car le contraste entre son teint et ses cheveux étaient frappant, on se serait cru dans un film d'horreur avant guerre ! Ses yeux nuages étaient sans expression; quoique, Ilena distinguait bien la terreur qu'elle éprouvait en contemplant son image. Ses mains étaient toujours aussi moites et... se faisait-elle des films ou bien tremblait-elle réellement ? Alors que cette pensée commençait l'ébauche d'un quelconque sens dans son esprit, Ilena secoua vivement la tête, comme pour l'en chasser et en même temps, pour se redonner contenance. Faisant couler l'eau du robinet, elle passa ses mains sous l'eau froide jusqu'à ce que la fraîcheur les inhibe après quoi, au lieu de les essuyer, elle s'aspergea le visage des gouttelettes restées dans ses paumes et sur ses doigts. En relevant la tête, elle prit ses joues entre ses doigts et tira doucement dessus, jusqu'à ce qu'elles reprennent leur habituelle couleur rosée cependant qu'elle constatait avec bonheur que ses yeux recommençaient à pétiller. Juste un petit moment de panique, lié au fait qu'elle allait de nouveau laisser parler ses sentiments. Et puis qu'avait-elle à craindre, Julian ne lui apporterait que son soutien; sans compter qu'elle avait grandement besoin de son aide et de ses conseils. S'ils étaient rares, ils lui étaient infiniment précieux ! Avant de quitter les toilettes, Ilena jeta un dernier coup d'œil à son reflet: elle tira quelque peu sur son petit haut blanc et lissa sa jupe noire, passant une dernière fois la main dans ses cheveux. Quand on ne le savait pas, on n'aurait pas pensé qu'elle portait des couleurs sobres en signe de deuil. Et le blanc et le noir avaient toujours été ses accords, même pour sortir, alors...
En revenant doucement vers la salle, elle croisa le regard de David qui lui souriait derrière le comptoir du petit bar; Ilena lui rendit son sourire. Quel homme charmant ! « Alors ? Vous étiez en voyage, d'après ce que Monsieur Spinelli a dit. Un retour aux sources, sans doute ? » Le sourire de la jeune femme devint encore plus étincelant, alors que dans le fond, elle aurait préféré hurler. « Vous n'avez pas idée à quel point ce fut... revigorant ! » Sur ces mots, Ilena alla rejoindre Julian à leur table; en parfait gentleman, il se leva pour l'accueillir et attendit qu'elle se soit assise pour en faire de même. Son verre de vin avait été rempli - sans doute par les soins d'Eduardo - et de sa gestuelle élégante et naturelle, le genre de manière que l'on apprend pas mais que l'on a dès la naissance, la jeune femme le leva à l'attention de son ami. « A nous ! » Elle trempa ses lèvres dans le Chianti frais qui fondait tel un nectar sur sa langue délicate. Formée à l'art de la table depuis toute petite, Ilena avait le don de détecter les bonnes choses et de les apprécier. Ce vin, ce cadre et son compagnon, c'était la main tendue vers un nouveau départ. Il lui faudrait beaucoup de cran pour annoncer ses péripéties florentines à Julian, qui la connaissait comme une jeune femme sans histoire, à l'abri dans son quotidien d'étudiante studieuse et organisée. Un peu folle aussi, mais toujours droite et proche de ceux qu'elle aimait. Le pauvre ! Mais il fallait lui accorder du temps. Elle ne se sentait pas prête pour commencer la première; d'autant plus que son espièglerie de toujours la poussait à cultiver la surprise. Après tout, les dernières volontés d'Aleberto Bianchi avaient aussi leur bon.
« La galanterie dirait " Les femmes d'abord " mais... comme je ne suis ni galante ni vraiment une femme, et que je suis bien trop curieuse de savoir ce que tu as bien pu trafiquer sans moi, je t'écoute. Je jure de ne pas t'interrompre, de ne pas faire les yeux ronds ou de rire discrètement. Je serai simplement ton écoute attentive... Va bene ? » fit-elle en allant chercher la main du jeune homme et d'une pression infiniment douce, l'encouragea à lui livrer ses soucis. C'était toujours comme ça avec Ilena; les autres d'abord, elle, on verrait après...
Dernière édition par Génésis Orwing le Sam 23 Mai - 17:28, édité 1 fois |
| | | | Thanatos
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| | | | | Thanatos
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| | Sujet: Re: Gen's Failure Sam 23 Mai - 21:02 | |
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Wouahou... C'est tout ce qui m'est venu à l'esprit !
Tu as parfaitement cerné le personnage et ton rp est fameux;
En bref; : j'adore, j'adhère !
Tu es bien évidemment Validée.
Etant donné le peu de membres; si l'envie t'en prend, tu pourrais toujours tenté de faire parler du forum hein ? ^^"
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| | | | Invité
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| | | | | Thanatos
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| | Sujet: Re: Gen's Failure Sam 23 Mai - 21:20 | |
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| | | | Invité
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| | Sujet: Re: Gen's Failure Sam 23 Mai - 21:31 | |
| Merci !!
Je peux aller créer ma fiche de liens & rp ou c'est encore prématuré ? |
| | | | Thanatos
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| | Sujet: Re: Gen's Failure Sam 23 Mai - 21:40 | |
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Bien sûr que tu peux; tu as tous les droits ici ! xD
*sbaff*
--> S'en retourne à sa publicité -_-"
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| | Sujet: Re: Gen's Failure | |
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| | | | | | Gen's Failure | |
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